Pouvez-vous nous présenter Belin Education ?

Belin Éducation propose pour tous les niveaux scolaires des manuels écrits par des enseignants pour proposer une pédagogie permettant une mise en œuvre efficace des programmes en intégrant la diversité des élèves.

Pouvez-vous nous décrire votre rôle en tant qu’éditeur dans le cadre de la réforme scolaire à venir ?

Les manuels que nous publions permettent aux enseignants de disposer des outils nécessaires pour mettre en œuvre les nouveaux programmes : des parcours pédagogiques, des ressources, des modes d’exploitation – toujours au service de leur liberté pédagogique !

Quelles sont vos grandes orientations pour les nouveaux manuels pour cette réforme ?

Notre attention se porte d’abord à offrir des manuels rigoureux dans l’analyse des programmes, proposant des documents et des ressources permettant de travailler avec les élèves tous les points du programme. Nous veillons aujourd’hui à proposer des pistes pédagogiques différenciées afin que l’enseignant puisse accompagner utilement chacun de ses élèves. Parallèlement aux manuels, les guides de l’enseignant proposent des mises à jour scientifiques sur les éléments nouveaux des programmes.

Le délai de mise en œuvre de la réforme, très court cette année, a-t-il fait évoluer vos priorités éditoriales ou votre organisation de travail ?

Plus qu’une évolution de priorités éditoriales, nous nous sommes tous mobilisés pour que les enseignants disposent à temps des manuels. Au lycée, les programmes d’Anglais ont évolué jusqu’à très tard : compte tenu des enjeux, nous avons préféré, en Anglais 2de, n’envoyer aux enseignants qu’un extrait et leur faire découvrir l’intégralité du manuel en numérique – en proposant évidemment de leur envoyer l’intégralité du manuel imprimé.

Quel type de dialogue entretenez-vous avec les enseignants utilisateurs, avant et après la publication ?

Nous échangeons en permanence avec les enseignants : d’abord, ce sont nos auteurs et nous travaillons quotidiennement ensemble sur les meilleures façons de traiter les programmes existants ; ensuite, les éditeurs et les délégués pédagogiques se déplacent régulièrement dans les établissements pour échanger avec les enseignants sur leurs pratiques, leurs intérêts, leurs besoins…

À l’annonce de nouveaux programmes, nous organisons des tables rondes avec environ 8 professeurs de chaque discipline/niveau. Elles sont d’abord exploratoires (discussion ouverte sur les enjeux du programme, sur leur manière de l’aborder, sur les outils dont ils auraient besoin…), puis dans un second temps, en général après l’été, les tables rondes sont consacrées à l’étude d’un sommaire et d’un chapitre d’essai, pour nous assurer que les demandes des enseignants sont bien prises en compte.

Une fois que les manuels ont été reçus par les enseignants, nos délégués pédagogiques les rencontrent dans leur établissement pour recueillir leurs avis sur nos manuels (et ceux des concurrents…) afin de comprendre ce qui les intéresse et ce que nous pourrions améliorer…

Y a-t-il une offre ou une nouvelle approche dans le cadre de cette réforme ?

Nous avons eu une double démarche cette année : d’abord, donner suffisamment de choix de ressources ou d’activités à l’enseignant pour qu’il puisse exercer sa liberté pédagogique, essentielle pour mieux accompagner sa classe, avec de nouveaux programmes très cadrés ; ensuite, proposer des parcours différenciés, afin que l’enseignant puisse gérer plus facilement l’hétérogénéité des élèves.

Quelle est, selon vous, la valeur ajoutée d’un manuel scolaire, dans une époque où les contenus semblent être de plus en plus accessible ?

Un manuel structure, organise, certifie et rend utilisables les contenus en les inscrivant dans des parcours pédagogiques.

Pour l’enseignant, c’est un outil qui lui permet de mettre en œuvre le programme dans un cadre et avec des contenus qui lui semblent adaptés ; il y intègre à l’occasion dess contenus dont il dispose par ailleurs pour enrichir son enseignement ou l’adapter à sa classe, en étant assuré d’une structure solide et complète.

Pour l’élève, c’est une référence bien utile s’il a mal suivi une séance, pour préparer ses évaluations ou pour s’entraîner grâce aux exercices que son professeur lui donne à faire.

Pour tous, c’est un repère concret, pratique, permettant une mise en œuvre pédagogique, là où le programme, lequel présente les notions à maîtriser et les objectifs d’apprentissage, est nécessairement théorique.